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Les hommes changent le climat
Bases |
3. Que faire contre le
réchauffement du climat ?
On peut freiner le réchauffement climatique en émettant moins de gaz à effet de serre comme le CO2. Moins on en émettra, moins le climat se réchauffera dans le futur. |
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1. A BICYCLETTE: Moins on émet et moins le climat se réchauffera.
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Consommer moins de combustibles fossiles
On pouurait ralentir et même stopper le changement climatique qui a déjà commencé. Mais le climat est un vieux monsieur qui met du temps à réagir: les gaz que nous avons émis jusqu'à présent vont continuer à modifier le climat pendant encore de nombreuses années -même si nous nous efforçons de limiter nos émissions. En diminuant les émissions de gaz, nous ralentirons le réchauffement, mais le climat continuera à changer tant que nous vivrons. Par contre, nos enfants et petits-enfants pourraient profiter des efforts que nous ferions aujourd'hui.
La chose la plus importante que nous pourrions faire pour freiner le réchauffement est de brûler moins de combustibles fossiles pour émettre moins de CO2.
Les améliorations technologiques et le changement de notre style de vie peuvent faire diminuer la quantité d'énergie qu'on utilise pour le transport, le chauffage, le refroidissement, l'éclairage, tout ce qui consomme de l'électricité, la production industrielle, etc... |
En utilisant des sources d'énergie autre que les combustibles fossiles, on peut réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Des techniques alternatives existent: les énergies renouvelables comme les éoliennes, les panneaux solaires, l'énergie hydroélectrique (bien que des gaz à effet de serre puissent parfois être formés si de la végétation croupit dans les bassins de rétention d'eau); l'utilisation de la biomasse comme le bois, la paille ou autres végétaux (à condition que de nouveaux arbres ou de nouvelles plantes les remplacent); et l'énergie nucléaire; même si elle est contestable pour d'autres raisons.
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Des innovations technologiques pourraient, dans le futur, nous apporter des sources d'énergies qui remplaceraient les énergies fossiles. Par exemple, les voitures pourraient fonctionner à l'hydrogène plutôt qu'à l'essence (les véhicules à hydrogène n'émettent pas de CO2. Mais pour produire de l'hydrogène, on a besoin de beaucoup d'énergie. Si cette énergie provient de charbon, de pétrole ou de gaz naturel, on pourrait se retrouver à émettre autant de CO2 qu'avec une voiture roulant à l'essence!). |
Est-ce qu'on ne pourrait pas filtrer le CO2?
De nos jours, on peut supprimer pas mal de pollution en utilisant des filtres. Mais il n'existe toujours pas de système à un coût raisonnable permettant de filtrer le CO2 émis par les industries, les centrales électriques et les véhicules. Beaucoup de gouvernements et de compagnies privées tentent de mettre au point une technologie qui pourrait piéger le CO2 issu de la combustion du charbon, du pétrole ou du gaz naturel, avant qu'il ne soit émis dans l'atmosphère. Il pourrait ensuite être stocké dans le sous-sol, par exemple dans des puits de pétrole vides.
Chaque année la compagnie pétrolière Statoil stocke environ 1 million de tonnes de CO2 dans une couche de sable située à 1000 mètres sous l'océan, sur le sire de Sleipner en mer du Nord. Le gaz naturel qui est pompé sur ce site contient du CO2, qui est séparé du gaz puis injecté dans une couche de sable sous l'océan. 600 milliards de tonnes de CO2 peuvent y être stockés, ce qui représente les émissions de toutes les centrales électriques d'Europe pour les 600 ans à venir.
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2. AU FOND DE LA MER: Le gaz naturel est extrait de sous la mer sur le site de Sleipner dans la mer du Nord. le CO2 est séparé du reste du gaz et est réinjecté dans une couche de sable voisine. Illustration : Alligator Film/BUG (cliquez pour agrandir, 135 kB)
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Il existe deux obstacles principaux pour appliquer cette technologie à grande échelle. Premièrement, nous devons être certains que les zones de stockage sont sûres et que le dioxyde de carbone ne va pas fuir. Deuxièmement, il faut que le piégeage et le stockage du CO2 soit suffisamment rentable pour que l'industrie utilise cette technologie. Pour l'instant personne ne sait quand le CO2 pourra être stocké à faible coût. Et ce processus ne peut de toute façon être utilisé que pour les sources de pollution grandes et uniques - comme les centrales électriques et les usines. Les émissions de sources plus petites et dispersées, comme les voitures, les avions, les poêles à mazout par exemple, ne peuvent pas se servir de cette technologie. |
Réduire les émissions des autres gaz à effet de serre
Nous pouvons aussi réduire les émissions des gaz à effet de serre qui ne proviennent pas des énergies fossiles.
- En stoppant la déforestation, on peut éviter de relarguer du CO2 dans l'atmosphère. De nos jours, la déforestation est surtout pratiquée dans les régions tropicales où les forêts sont abattues pour être remplacées par des pâturages ou des champs cultivés, par exemple.
- Les décharges émettent le puissant gaz à effet de serre qu'est le méthane (CH4) à cause des déchets organiques en décomposition. En piégeant et en utilisant ce gaz comme combustibles, on peut à la fois obtenir de la chaleur et réduire les émissions de gaz à effet de serre.
- L'agriculture contribue aux émissions de CO2, de méthane, et de protoxyde d'azote (N2O). Des méthodes de culture plus respectueuses de l'environnement peuvent réduire ces émissions.
- De nombreux procédés industriels relarguent des gaz à effet de serre, en particulier ceux qui contiennent du fluor (les HFC, les PFCs, t le SF6). On peut réduire ces émissions en améliorant les techniques de production.
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Capturer le CO2 atmosphérique |
On peut aussi augmenter l'absorption de CO2 dans les forêts, les océans ou sur la terre.
- Quand on plante une forêt là où il n'y en avait pas, le carbone de l'atmosphère est absorbé par les arbres qui poussent. Ceci permet d'enlever un peu du CO2 que nous émettons dans l'atmosphère. Mais cette diminution du CO2 de cette façon ne peut pas contrebalancer les quantités énormes que les humains injectent dans l'atmosphère. De plus, la plantation de forêts peut poser des problèmes -par exemple en empiétant sur l'agriculture ou en détruisant des milieux où vivent des animaux sauvages ou des espèces végétales rares.
- Les océans absorbent de grandes quantités de CO2 atmosphérique, car le plancton végétal retient le carbone grâce à sa photosynthèse. Certains scientifiques proposent d'augmenter cette absorption en utilisant de l'engrais pour le plancton. Mais on ne connaît pas bien l'efficacité qu'aurait une telle mesure , et le développement des algues qui seraient ainsi aussi fertilisées pourrait avoir des conséquences désastreuses.
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3. FORETS: En plantant des forêts, l'absorption deCO2 de l'atmosphère augmenterait.
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Les gaz à effet de serre ayant plusieurs origines, plusieurs mécanismes peuvent être mis en place pour les limiter. Mais comme la grande majorité des émissions provient des combustibles fossiles, la première des solutions à mettre en place est vraiment de réduire l'utilisation d'énergies fossiles. |
Pourquoi la combustion du bois ne contribue pas au réchauffement planétaire |
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4. ENERGIE PROVENANT DE LA BIOMASSE: les bioénergies sont neutres vis-àvis du CO2
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Lorsque nous brûlons de la biomasse, comme du bois ou de la sciure de bois, l'énergie est libérée sous forme de chaleur, et le carbone retourne dans l'atmosphère sous forme de CO2. Si de nouveaux arbres sont plantés là où les autres ont été abattus, les nouveaux arbres vont, pour fabriquer leur biomasse, absorber et garder le CO2 de l'atmosphère. Ceci rééquilibre le cycle du CO2. A l'échelle de quelques années, la quantité de CO2 dans l'atmosphère sera constante. C'est pour cette raison que les "bio-énergies" sont considérés comme neutres du point de vue du cycle du CO2.
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Auteur: Camilla Schreiner - CICERO (Center for International Climate and Environmental Research - Oslo) - Norvège. Relecteurs scientifiques: Andreas Tjernshaugen - CICERO (Center for International Climate and Environmental Research - Oslo) - Norvège- 20.01.2004 et Knut Alfsen - Statistics Norway - Norvège - 12.09.2003. Relecteur pédagogique: Nina Arnesen - Marienlyst school in Oslo - Norvège - 10.03.2004. Dernière version: 27.03.2004. |
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